Afin de faire découvrir à Loickque – mon colocataire pour ceux qui ne suivent pas – la richesse culturelle de la ville de Reims, rien de mieux que de le traîner au festival A scène ouverte qui a lieu chaque année à la Comédie de Reims, sous l'impulsion d'Emmanuel de Marcy-Mota ! Evitant de justesse une lecture du chouchou local Fabrice Melquiot ainsi qu'une présentation de textes de Pasolini (j'aurais quand même bien aimé pouvoir découvrir l'essence de ses écrits sur scène), nous sommes donc allés voir une lecture de La Douleur de Marguerite Duras par Patrice Chéreau et Dominique Blanc ! Et ma foi, ça valait le détour ! J'ai toujours plus ou moins fait un rejet de Marguerite Duras mais je dois bien reconnaître que ce texte est tout à fait accessible et permet d'aborder le thème des camps de concentration sous un angle différent ! Même si le début n'est pas des plus originals, le texte bascule de manière très limpide vers un tout autre registre ! Un récit poignant qui fini en apothéose avec la progressive reconstruction physique et mentale d'un prisonnier rentré en France ! Et quelque part, je crois que c'est quelque chose dont je n'avais jamais entendu parler ! Et Marguerite Duras parvient à nous tenir en haleine avec ce récit autobiographique présenté sous forme de journal intime ! Violent mais bouleversant ! Dommage que Patrice Chéreau reniflait bruyamment à chaque fin de phrase !
Une fois sortie de la salle de la Comédie, nous nous dirigeons vers le bar pour découvrir le jeune Benoit Dorémus dont Lou me parle sans arrêt ! Elle a même réussi à l'interviewer ! Et j'avais donc hâte de découvrir ce jeune homme dont Renaud parle en des termes dithyrambiques, n'hésitant pas à le désigner comme son successeur légitime ! Pourtant, peu de comparaison possible à faire entre les deux ! Evidemment, c'est de la chanson française qui mise davantage sur l'écriture que sur l'accompagnement musical mais le coté engagé du mythique Renaud passe complètement à la trappe pour ne laisser que des textes gentillets, à forte teneur autobiographique, évoquant tour à tour la drogue et les amours ratés, voire les deux en même temps ! Un public de vieux absolument pas réactifs et un set d'à peine plus de 45 minutes finissent de m'achever : je ne suis pas fou de Dorémus ! Mais je dois bien concéder deux choses à Lou : il a quelques chansons bien écrites – 17 ans notamment – et surtout, il est plutôt bogosse ! ;)
Alors, qui a dit qu'à Reims il n'y avait que la crèche de Noël vivante à voir ?
Une fois sortie de la salle de la Comédie, nous nous dirigeons vers le bar pour découvrir le jeune Benoit Dorémus dont Lou me parle sans arrêt ! Elle a même réussi à l'interviewer ! Et j'avais donc hâte de découvrir ce jeune homme dont Renaud parle en des termes dithyrambiques, n'hésitant pas à le désigner comme son successeur légitime ! Pourtant, peu de comparaison possible à faire entre les deux ! Evidemment, c'est de la chanson française qui mise davantage sur l'écriture que sur l'accompagnement musical mais le coté engagé du mythique Renaud passe complètement à la trappe pour ne laisser que des textes gentillets, à forte teneur autobiographique, évoquant tour à tour la drogue et les amours ratés, voire les deux en même temps ! Un public de vieux absolument pas réactifs et un set d'à peine plus de 45 minutes finissent de m'achever : je ne suis pas fou de Dorémus ! Mais je dois bien concéder deux choses à Lou : il a quelques chansons bien écrites – 17 ans notamment – et surtout, il est plutôt bogosse ! ;)
Alors, qui a dit qu'à Reims il n'y avait que la crèche de Noël vivante à voir ?