Derniers jours de l'exposition Ferdinand Hodler au Musée d'Orsay et je suis au regret de vous annoncer qu'elle ne vaut pas le déplacement ! A mi-chemin entre expressionnisme, impressionnisme et symbolisme, il est impossible de le rattacher à un courant bien précis. Les dernières oeuvres plus personnelles et plus torturées (à partir de 1914) ne sont pas dénuées d'intérêt mais malheureusement, les premières salles (des paysages d'un vert criard ou des corps nus assez laids) sont assez éprouvantes pour qui aime les jolies couleurs, les beaux corps et les compositions soignées. Dommage car la présentation de la rétrospective est bien plus aérée que pour l'exposition Vollard. Heureusement que grâce à Sarkozy et ses nocturnes gratuites, je n'ai pas déboursé un centime pour cette exposition un peu décevante compte tenu de sa médiatisation.
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