Il y a une semaine exactement, je voyais Le Commencement du Bonheur à la MC93. Aujourd'hui, je me rendais au Théâtre du Vieux Colombier pour voir la pièce intitulée de manière grandiloquente Bonheur?. Pourvu que ça dure oserais-je espérer...
Je dois bien reconnaitre que je n'ai guère apprécié cette pièce. Le texte d'Emmanuel Darley manque cruellement de fil directeur. On assiste médusé à un entrelacs d'histoires saugrenues vaguement rattachées au thème central du bonheur. Il n'y a pas vraiment de suite logique, plutôt un gros bordel joyeusement orchestré par le madrilène Andrès Lima. Les acteurs se débrouillent pas trop mal - notamment les intermèdes dansants de Shahrokh Moshkin Ghalam - et parviennent à se dépêtrer d'un univers déjanté et loufoque pour instiller un minimum d'humour passant par quelques répliques bien trouvées. Mais là encore, le texte est maladroit. Il tente vainement d'instaurer un discours politique, particulièrement critique envers Sarkozy et toute sa clique mais ces attaques - pas nécessairement sans fondement - arrivent comme un cheveux sur la soupe au milieu de la pièce. Un minimum d'intégration au récit aurait été souhaitable.
Le texte aborde un thème assurément vague sur lequel de multiples variations sont possibles. Le chemin choisi par Emmanuel Darley m'a laissé de marbre, la mise en scène foutraque et brouillonne d'Andrès Lima ayant suffit à achever mes derniers espoirs de connaitre un bref instant de bonheur dans cette salle annexe de la Comédie Française...
Je dois bien reconnaitre que je n'ai guère apprécié cette pièce. Le texte d'Emmanuel Darley manque cruellement de fil directeur. On assiste médusé à un entrelacs d'histoires saugrenues vaguement rattachées au thème central du bonheur. Il n'y a pas vraiment de suite logique, plutôt un gros bordel joyeusement orchestré par le madrilène Andrès Lima. Les acteurs se débrouillent pas trop mal - notamment les intermèdes dansants de Shahrokh Moshkin Ghalam - et parviennent à se dépêtrer d'un univers déjanté et loufoque pour instiller un minimum d'humour passant par quelques répliques bien trouvées. Mais là encore, le texte est maladroit. Il tente vainement d'instaurer un discours politique, particulièrement critique envers Sarkozy et toute sa clique mais ces attaques - pas nécessairement sans fondement - arrivent comme un cheveux sur la soupe au milieu de la pièce. Un minimum d'intégration au récit aurait été souhaitable.
Le texte aborde un thème assurément vague sur lequel de multiples variations sont possibles. Le chemin choisi par Emmanuel Darley m'a laissé de marbre, la mise en scène foutraque et brouillonne d'Andrès Lima ayant suffit à achever mes derniers espoirs de connaitre un bref instant de bonheur dans cette salle annexe de la Comédie Française...