Il y a deux ans, je prenais la tête du Stade de Reims-Champagne. Je trouve une équipe tout juste bonne à finir dans le ventre mou de Ligue 2. Aucun joueur ne peut prétendre à une place de premier ordre si ce n'est peut-être Nabil Taïder, arrivé de Toulouse juste avant ma prise de fonction. Il me faut donc recruter de nouveaux joueurs afin d'espérer monter en Ligue 1 dès ma première saison à la tête du club mythique de ma ville natale. Malheureusement, mon budget est excessivement faible. J'ai beau revendre quelques joueurs dont je n'ai aucune utilité, je ne parviens pas rassembler suffisamment d'argent pour faire venir des joueurs au potentiel un peu conséquent. Je décide donc de recruter quelques anciens internationaux en fin de carrière et aux exigences salariales modestes. Frédéric Déhu, Eric Carrière, Steve Marlet, José-Karl Pierre-Fanfan ou encore Cyril Chapuis rejoindront alors les rangs de mon club. A équipe modeste, stratégie modeste. Après avoir vaguement essayé un 4-4-2 classique, je me rends rapidement compte que mon équipe est trop faible défensivement parlant. J'adopte alors un 5-3-2 qui se révèle très efficace. Après m'être fait éliminer bêtement dès le premier tour de la Coupe de la Ligue, je parviens quand même à atteindre la finale de la Coupe de France (perdue 2-1 contre l'Olympique Lyonnais) et surtout à remporter haut-la-main le championnat de deuxième division française. Me voilà en route pour la Ligue 1 et ses enjeux d'un niveau supérieur.
Eric Carrière a fait une saison épatante et il rempile donc pour une saison supplémentaire. Mais il me faut évidemment renforcer mon effectif si je veux me maintenir en Ligue 1. Je propose des contrats à plusieurs grands noms du football européen au chômage. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que le Stade de Reims n'est pas forcément un club très attrayant. Après multes négociations, je parviens quand même à faire venir Fabio Santos et Tiago Motta, deux milieux de terrain brésiliens qui vont venir épauler ma révélation de l'année précédente : Bovio, un joueur que j'avais débauché au Panathinaïkos. Je me fais également prêter deux défenseurs centraux, deux jeunes espoirs qui me seront très précieux tout au long de la saison : Sandy Paillot (OL) et Ganddi Ngoyi (PSG). Enfin, je dépense l'intégralité de mon budget consacré aux transferts (6 millions d'euros) pour faire signer Zlatan Ljubijankic en provenance du Sparta Prague.
Evidemment, mon équipe n'effraie personne et les pronostics me voient déjà redescendre en Ligue 2 aussi vite que je suis monté. Pourtant, les premiers matchs sont très prometteurs. Même en Coupe d'Europe (dont la place m'avait été accordée pour ma participation à la finale de la Coupe de France), je parviens à accrocher des résultats assez sidérants ! Après une saison fabuleuse, au mois de mai 2009, je remporte la Ligue 1 avec 10 points d'avance sur l'Olympique Lyonnais, je gagne la Coupe de la Ligue et surtout m'impose en Coupe d'Europe après avoir battu des clubs aussi prestigieux que Newcastle, Séville ou encore Schalke 04.
Mes qualités d'entraineur sont reconnues à travers le monde entier, d'autant plus que je gagne matchs sur matchs avec l'équipe du Maroc que je supervise. Des clubs prestigieux essayent de me faire quitter le Stade de Reims. Malgré les problèmes financiers de celui-ci et l'impossibilité pour moi de recruter les joueurs que je souhaite, je décide de rempiler pour une nouvelle saison que j'espère riche en succès divers. C'est le début d'une grande aventure humaine et sportive. A moins qu'une fois le concours du CELSA passé, je décide une bonne fois pour toute de désinstaller ce jeu chronophage duquel je pensais mettre définitivement libéré. J'avais réussi à tenir presque deux ans et demi sans vivre cette deuxième vie à la tête d'un club de foot mais malheureusement, les deux dernières semaines m'ont été fatales. Comme quoi, quelque soit la drogue, on n'est jamais à l'abri d'une rechute, aussi dévastatrice que l'addiction était importante...
Eric Carrière a fait une saison épatante et il rempile donc pour une saison supplémentaire. Mais il me faut évidemment renforcer mon effectif si je veux me maintenir en Ligue 1. Je propose des contrats à plusieurs grands noms du football européen au chômage. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que le Stade de Reims n'est pas forcément un club très attrayant. Après multes négociations, je parviens quand même à faire venir Fabio Santos et Tiago Motta, deux milieux de terrain brésiliens qui vont venir épauler ma révélation de l'année précédente : Bovio, un joueur que j'avais débauché au Panathinaïkos. Je me fais également prêter deux défenseurs centraux, deux jeunes espoirs qui me seront très précieux tout au long de la saison : Sandy Paillot (OL) et Ganddi Ngoyi (PSG). Enfin, je dépense l'intégralité de mon budget consacré aux transferts (6 millions d'euros) pour faire signer Zlatan Ljubijankic en provenance du Sparta Prague.
Evidemment, mon équipe n'effraie personne et les pronostics me voient déjà redescendre en Ligue 2 aussi vite que je suis monté. Pourtant, les premiers matchs sont très prometteurs. Même en Coupe d'Europe (dont la place m'avait été accordée pour ma participation à la finale de la Coupe de France), je parviens à accrocher des résultats assez sidérants ! Après une saison fabuleuse, au mois de mai 2009, je remporte la Ligue 1 avec 10 points d'avance sur l'Olympique Lyonnais, je gagne la Coupe de la Ligue et surtout m'impose en Coupe d'Europe après avoir battu des clubs aussi prestigieux que Newcastle, Séville ou encore Schalke 04.
Mes qualités d'entraineur sont reconnues à travers le monde entier, d'autant plus que je gagne matchs sur matchs avec l'équipe du Maroc que je supervise. Des clubs prestigieux essayent de me faire quitter le Stade de Reims. Malgré les problèmes financiers de celui-ci et l'impossibilité pour moi de recruter les joueurs que je souhaite, je décide de rempiler pour une nouvelle saison que j'espère riche en succès divers. C'est le début d'une grande aventure humaine et sportive. A moins qu'une fois le concours du CELSA passé, je décide une bonne fois pour toute de désinstaller ce jeu chronophage duquel je pensais mettre définitivement libéré. J'avais réussi à tenir presque deux ans et demi sans vivre cette deuxième vie à la tête d'un club de foot mais malheureusement, les deux dernières semaines m'ont été fatales. Comme quoi, quelque soit la drogue, on n'est jamais à l'abri d'une rechute, aussi dévastatrice que l'addiction était importante...
3 commentaires:
Et le premier qui dit que regarder des points de toutes les couleurs évoluer derrière un point jaune symbolisant un ballon n'a rien d'excitant prendra mon pied aux fesses...^^
C qd ton exam ?
Putain tu peux pas savoir tout ce que ça me rappelle... Les journées entières à jouer à l'entraineur...
Prendre une équipe de D2 et acheter des internationaux vieillissants ou au chômage... Faire venir des slovènes et des brésiliens inconnus mais super bons... Ralalalala !
Je suis très ému.
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