02 mai 2008

Plus c'est court, plus c'est bon...

Dans la vie, j'aime ce qui est rapide et efficace. J'aime quand on va droit au but. Et en matière de cinéma, la matérialisation de ce besoin de vitesse, c'est évidemment le format méconnu du très-court-métrage, un film de moins de trois minutes hors titres et génériques. Chaque année, début mai, il y a un festival international qui lui est consacré. Et cette année, c'était son dixième anniversaire avec pour marquer le coup l'opportunité d'y assister pour un petit euro symbolique.
Généralement, je suis à Reims pour ce festival que ma mère m'a fait découvrir voilà quelques années. Mais cette année, j'étais à Paris et pour rien au monde, je n'aurais esquivé ce grand rendez-vous du très-court-métrage, surtout que j'aime particulièrement la grande salle du Cinéma des Cinéastes. Vendredi soir, la salle était comble. Il y régnait une très bonne ambiance. Cependant, il y avait des applaudissements à la fin de chaque petits films ce qui était relativement pénible je dois bien l'admettre.



Dans l'ensemble, je dois bien reconnaitre que c'était encore une très bonne sélection de la part de l'équipe. Pourtant, il y a quelques courts-métrages qui sortent indubitablement du lot. Ainsi, mes coups de coeur sont The Job de Jonathan Browning, My Mum the wrestler de Mark Withers, Oktapodi de O. Delabarre et T Marchand, Parole d'amore d'Ernesto Spinelli et Une histoire louche de Rudi Rosenberg. Pourtant, la sélection m'a également parue plus inégale que d'habitude. J'ai trouvé par exemple qu'il y avait trop de courts métrages français, des courts de qualité assez moyenne que l'on a l'impression de voir tout droit sortis des tréfonds de Dailymotion. Evidemment, cela n'a pas réussi à gâcher mon plaisir à assister à ce festival unique qui prend chaque année un peu plus d'importance.



Puis, après ces deux heures et demi de projection, il est temps de passer au vote, de choisir les courts les plus originaux, pertinents, réussis afin de déterminer ensuite le fameux prix du jury. Cette année, les conditions de vote ont changé. Personnellement, je suis moyennement convaincu par la nouvelle technique. En fait, la sélection est divisée en trois partie de 17 courts-métrages et il s'agit de voter pour un court-métrage par sélection. Jusqu'alors, il s'agissait de voter pour trois courts numérotés de un à trois parmi une sélection de cinquante court-métrage. Un exercice beaucoup plus libre et par conséquent beaucoup plus juste pour les films nommés. Une fois voté, il n'y a plus qu'à attendre la remise du prix dans une dizaine de jours sur le site internet.



Enfin, il est temps d'assister à la remise des prix et au buffet. A Reims, nous devions nous contenter d'une vidéo faite par les membres du jury et d'un mélange sangria/chips assez ragoutant alors qu'à Paris, le jury remet les récompenses sur scène aux réalisateurs qui ont fait le déplacement parfois depuis l'autre bout de la planète comme Jonathan Browning, le réalisateur du très juste The Job, venu de Los Angeles pour recevoir le Grand Prix du Jury. Sans parler de l'excellent buffet de fromages accompagné d'un délicieux vin blanc...



Je vous invite à aller passer quelques heures sur le site officiel des très-courts sur lequel vous pouvez retrouver des dizaines de courts-métrages diffusés dans le cadre des éditions précédentes. Un site sur lequel je pourrais passer des journées entières sans me lasser...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Antoine
Connais-tu celui-là ?
http://www.dailymotion.com/comments/video/x2dg9j_nouvelle-vague_creation/2

tanya a dit…

c'est la deuxieme annee que je suis le festival de courts metrages sur ton blog - un grand merci!

and nice beard in the following entry. facial hair is hot!