Le speech de la pièce promet de grandes choses, celle-ci se revendiquant d'Orwell, Huxley ou encore Kafka. Excusez du peu. Le résultat est loin d'être à la hauteur de ses références malgré quelques bonnes trouvailles et autres anecdotes efficaces sur scène (la machine à café notamment). Le pessimisme d'Orwell laisse place à un humour un peu lourd agrémenté fort heureusement de passages plus subtils et plus efficaces. Le jeune espoir espagnol, Abraham Gomez, a encore des progrès à faire s'il veut marquer son époque comme ses illustres ainés en leur temps. J'aurais aimé un peu plus de cynisme, un peu plus de noirceur et peut-être un peu plus d'originalité.
Fort heureusement, les acteurs s'en donnent à coeur joie et leur bonne humeur communicative (et notamment le fou rire de l'avocate impossible à dissimuler dans les dernières minutes) permet – avec peu de moyens – d'égayer la petite salle du Théâtre du Marais et un public conquis d'avance.
Je remercie donc la jeune troupe pour m'avoir invité à cette représentation.
Fort heureusement, les acteurs s'en donnent à coeur joie et leur bonne humeur communicative (et notamment le fou rire de l'avocate impossible à dissimuler dans les dernières minutes) permet – avec peu de moyens – d'égayer la petite salle du Théâtre du Marais et un public conquis d'avance.
Je remercie donc la jeune troupe pour m'avoir invité à cette représentation.