28 janvier 2007

Don Giovanni

Aujourd'hui, je ne critiquerai pas une pièce de théâtre mais une représentation d'un célèbre opéra de Mozart : Don Giovanni que j'ai vu cet après-midi au Grand Théâtre de Reims ! Tout le monde connaît l'histoire de Don Giovanni donc je ne vais pas rentrer dans les détails... Brièvement, Don Giovanni est un opéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart, sur un livret en italien de Lorenzo da Ponte. La première eut lieu à Prague le 29 octobre 1787, où Mozart avait triomphé l'année précédente avec Le Nozze di Figaro.

C'était une représentation grandiose avec une vingtaine de comédiens et autant de musiciens ! Rien de plus envoutant que les airs du grand Wolgang Amadeus Mozart résonnant dans la magnifique salle du grand théâtre... Rien de plus frissonnant que les voix graves ou aigues penetrant dans tout mon corps... Rien de plus excitant que cette histoire très libertine qui n'a pas pris une ride en 300 ans... C'était vraiment une magnifique représentation aussi bien sur le plan musical que sur le plan purement "spectaculaire" dans le sens littéral du terme ! La représentation ne durait pas moins de 3h30 et je ne les ai pas vu passer...
Malheureusement (car il fallait bien qu'il y ait quelque chose qui viennent gâcher un si intense bonheur), j'étais terriblement mal placé ! Durant le 1er acte, j'étais à l'extrême-gauche de la salle et même si je ne voyais pas les sur-titres (ce qui est terriblement frustrant compte tenu de mon niveau en italien...), j'avais une vue superbe sur l'ensemble de la scène... Malheureusement, ma mère m'a convaincu d'essayer de nous déplacer... Nous nous sommes retrouvés à l'extrême-droite de la scène (beurk... pas bien l'extrême-droite) et là, alors que je voyais les sous-titres, je ne voyais quasiment plus la scène ! C'était frustrant et énervant ce qui fait que j'ai eu du mal à savourer et apprécier pleinement le deuxième acte même si le final est assez sidérant !

Ainsi, si je dois retourner voir un opéra au grand théâtre de Reims, je suis prêt à payer le double voire le triple et profiter pleinement du spectacle plutôt que de faire acte de présence sans pouvoir profiter de la puissance visuelle, auditive et sensorielle d'une telle représentation !