Sans aucun doute l'exposition phare de cette rentrée... Et le Musée du Luxembourg nous le fait payer chèrement... Tout commence mal... Le prix tout d'abord... Que le tarif plein soit de 11 euros passe encore mais que le tarif réduit soit encore à 9 euros, ça commence à faire cher les 45 minutes de visite... Puis, tout de suite après être passé un caisse, un guignol me saute dessus pour me refourguer son audioguide... Je jette un coup d'oeil au dessus de son épaule... 4,5 euros en plus pour profiter de la visite guidée par une machine électronique en plastique... Je lui dis gentiment NON mais il insiste, prétextant qu'il n'y a quasiment aucune explication dans le musée... Eh oui... Au Sénat, les explications sont en option... Et comme cela semble être devenu la norme, aucun petit fascicule n'est distribué à l'entrée...
Inquiet pour la suite de la visite, je pénètre dans l'exposition tant attendue... Je suis perdu... Il y a du monde et les salles sont petites... Une immense tapisserie signée Arcimboldo fait face à une série de portraits tous plus classiques les uns que les autres... Certes les portraits sont très réussis, à la hauteur de ceux de Parmigianino par exemple mais ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais, ce n'est pas le Arcimboldo que je connais... Heureusement, sur le mur du fond, l'Eté passionne les foules... Puis je pénètre dans une salle octogonale où sont exposés les Quatre saisons et les Quatre éléments... Je suis bluffé par l'eau, ou même le feu... Surpris de voir également qu'il a peint les saisons en plusieurs exemplaires quasiment identiques... Seules quelques nuances différencient les toiles les unes des autres... Entre deux toiles d'Arcimboldo, des dizaines d'objets, d'esquisses, de dessins sont exposés... Que font-ils là ? Sont-ils là pour gonfler le chiffre des oeuvres exposées - une centaine annoncée par les conservateurs - ou ont-ils une utilité qui m'a échappée ? J'ai vraiment eu du mal avec ces oeuvres qui alourdissent inutilement l'exposition... L'oeuvre d'Arcimboldo est drôle et ludique, pleine d'humour et d'autodérision... Les conservateurs auraient mieux fait de jouer sur cet aspect de l'oeuvre plutôt que de tenter de replacer l'oeuvre dans son contexte historique... Le seul véritable document intéressant est un modeste dessin de Léonard de Vinci qui inspira Arcimboldo... Et c'est vrai que l'essence même de son travail se retrouve sur ces quelques visages crayonnés à la va-vite... Dans les salles suivantes d'autres oeuvres nous attendent... Des toiles illustrant chacune un métier... Le bibliothécaire représenté avec des livres, le juriste avec des dossiers à plaider... Coup de coeur évidemment pour les natures mortes qui deviennent des portraits quand on les regarde dans le miroir... Cela me rappelle mes années en école primaire... Quand chaque année, les enseignants pensaient faire quelque chose de super original en travaillant sur des toiles d'Arcimboldo... Dans la dernière salle, d'autres oeuvres sont dignes d'intérêt... mais encore une fois leur présentation est gâchée par l'exhibition de toiles peu réussies d'autres artistes...
Sans aucun doute une brillante exposition mais j'en suis ressorti déçu... Il manquait quelque chose, un grain de folie pour que cette exposition soit vraiment inoubliable...
A consulter, le site du Musée du Luxembourg.
Inquiet pour la suite de la visite, je pénètre dans l'exposition tant attendue... Je suis perdu... Il y a du monde et les salles sont petites... Une immense tapisserie signée Arcimboldo fait face à une série de portraits tous plus classiques les uns que les autres... Certes les portraits sont très réussis, à la hauteur de ceux de Parmigianino par exemple mais ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais, ce n'est pas le Arcimboldo que je connais... Heureusement, sur le mur du fond, l'Eté passionne les foules... Puis je pénètre dans une salle octogonale où sont exposés les Quatre saisons et les Quatre éléments... Je suis bluffé par l'eau, ou même le feu... Surpris de voir également qu'il a peint les saisons en plusieurs exemplaires quasiment identiques... Seules quelques nuances différencient les toiles les unes des autres... Entre deux toiles d'Arcimboldo, des dizaines d'objets, d'esquisses, de dessins sont exposés... Que font-ils là ? Sont-ils là pour gonfler le chiffre des oeuvres exposées - une centaine annoncée par les conservateurs - ou ont-ils une utilité qui m'a échappée ? J'ai vraiment eu du mal avec ces oeuvres qui alourdissent inutilement l'exposition... L'oeuvre d'Arcimboldo est drôle et ludique, pleine d'humour et d'autodérision... Les conservateurs auraient mieux fait de jouer sur cet aspect de l'oeuvre plutôt que de tenter de replacer l'oeuvre dans son contexte historique... Le seul véritable document intéressant est un modeste dessin de Léonard de Vinci qui inspira Arcimboldo... Et c'est vrai que l'essence même de son travail se retrouve sur ces quelques visages crayonnés à la va-vite... Dans les salles suivantes d'autres oeuvres nous attendent... Des toiles illustrant chacune un métier... Le bibliothécaire représenté avec des livres, le juriste avec des dossiers à plaider... Coup de coeur évidemment pour les natures mortes qui deviennent des portraits quand on les regarde dans le miroir... Cela me rappelle mes années en école primaire... Quand chaque année, les enseignants pensaient faire quelque chose de super original en travaillant sur des toiles d'Arcimboldo... Dans la dernière salle, d'autres oeuvres sont dignes d'intérêt... mais encore une fois leur présentation est gâchée par l'exhibition de toiles peu réussies d'autres artistes...
Sans aucun doute une brillante exposition mais j'en suis ressorti déçu... Il manquait quelque chose, un grain de folie pour que cette exposition soit vraiment inoubliable...
A consulter, le site du Musée du Luxembourg.