
J'ai commencé du côté de Victor Erice, sur la droite quand on entre dans l'exposition... J'ai vu deux courts-métrages qui m'ont donné envie de découvrir sa filmographie... Le premier court-métrage, Enfantement, est superbe... Je suis vraiment séduit par tant de lyrisme et de poésie... Le deuxième, La Morte Rouge, est très personnel... Victor Erice y aborde l'impact d'un film sur un enfant... C'est à la fois drôle, poétique et incroyablement juste au niveau du ton... Les images, le montage et la mise en scène sont une véritable réussite... Sans parler du franquisme en arrière-plan historique qui donne une réelle profondeur politique à son oeuvre... Vivement que je découvre ses longs métrages... Entre les deux courts-métrages, le réalisateur espagnol sonorise des oeuvres du peintre Antonio Lopez... Les oeuvres sont assez laides et le son n'apporte pas grand chose...
Du côté d'Abbas Kiarostami, c'est le coup de foudre... Alors que je ne suis pas du tout sensible à la photographie en temps normal, j'ai eu un véritable coup de foudre pour sa série Rain et dans une moindre mesure pour la série Roads... Assez intrigué aussi par sa forêt... En revanche, encore une fois, j'ai un peu de mal avec les vidéos projetées... Sleepers est une vidéo de 90 minutes où l'on voit un couple dormir et un extrait de Ten Minute Older montre un bébé en train de dormir... Et il ne se passe rien... J'ai vraiment beaucoup de mal avec ce genre d'installations...

Une exposition pour étudiants péteux en fac de cinéma... mais qui présente quand même quelques éléments dignes d'intérêt !