18 octobre 2007

Olympe

Jeudi. Grève dans les transports. Je n'ai pas l'intention d'aller en cours. Plusieurs théâtres propose des invitations pour tenter de remplir leur salle malgré les problèmes de transport. J'opte pour Olympe au Théâtre du Renard. Peu de personnes se sont déplacées. La salle résonne. C'est sûr que cela nuit légèrement à l'atmosphère générale de la salle. Malheureusement, je ne suis pas sûr que cela soit la seule raison de ma non-adhésion à la pièce. Je dois bien reconnaitre que je suis assez déçu. L'année dernière, je voyais Jean-Marie Lecoq jouant son fameux "Adam, le sans-logis de la logique". C'était génial, le texte était brillant. J'espérais retrouver la même magie des mots, la même pertinence des jeux de mots, le même engagement politique. Mais là, le texte ne m'a jamais convaincu. On retrouve la patte de Lecoq, sa plume acérée (même si la comparaison avec Ségolène Royal n'est pas des plus enthousiasmante) mais le tout manque de densité, de profondeur. J'ai ri, je ne peux pas le nier mais je n'ai pas trouvé ça aussi juste que Adam, le sans-logis de la logique. Veronique Ataly se démène sur scène mais elle ne parvient jamais à déclencher l'enthousiasme.
Déçu... Je m'attendais à beaucoup mieux...