Aujourd'hui, c'était le dernier jour de l'exposition The Third Mind au Palais de Tokyo. Tout au long du trimestre, j'ai espéré que, comme chaque année, il y aurait une journée en accès libre pour les porteurs du Laissez-Passer Beaubourg mais il n'en a rien été. Et j'ai donc fini par payer pour y aller car je dois bien reconnaitre que la carte blanche laissée à Ugo Rondinone m'intriguait. J'ai tellement aimé l'exposition que j'ai même payé pour acheter le petit fascicule à la fin alors que je boycotte généralement cette prise en otage du visiteur, obligé de payer un supplément pour garder un petit souvenir explicatif de l'exposition. Car, mine de rien, cette exposition est, à mon humble avis, ce que j'ai vu de mieux depuis bien longtemps en exposition collective d'art contemporain. Ceci peut être explicable par différents facteurs et je crois que la principale explication est le peu de vidéos présentées. A part les écrans posés par terre à l'entrée, le lieu est vierge de toute oeuvre audiovisuelle !
Et, entre deux ou trois essais devant lesquels je suis resté complètement hermétique, il y a également pas mal de travaux devant lesquels j'étais dans un état quasi-transcendental ! Dès les premières secondes, j'ai été aspiré par le travail de Burroughs et Gysin qui donne son nom à l'exposition ! Un projet intelligent et faramineux censé réconcilier l'art graphique et l'écriture ! Et on ne peut que regretter que le projet fut avorté dans sa forme originelle.
Intrigué, je le fus aussi en découvrant le travail de Joe Brainard, assez connoté gay, sans tomber dans le trash ou le kitsch. Mais mon véritable coup de coeur de l'exposition viendra dans la salle suivante avec la découvert des travaux de Hugo Markl ! C'est génial ! Des collages qui donnent des êtres fragmentés, le tout avec une bonne dose de trash, de sexe et de politique ! De l'art contemporain comme je l'aime ! Dans cette même salle, j'ai aussi été assez intéressé par les énormes sculptures en laiton de Hans Josephson. Dans la salle suivante, j'ai du mal à comprendre l'intérêt des croix de mais j'ai bien aimé les peintures de Jay Defeo.
Le coup de coeur suivant sera déclenché par les panneaux en aluminium de Cady Noland ! Puis plus rien ne me passionnera, sauf peut-être les petites toiles de Sue Williams ainsi que le travail super glauque et ragoutant Paul Thek avec ses tubes fluo dans lesquels sont exposés des morceaux de viande et autres matières organiques !
Même si je reste assez sceptique par rapport à l'art contemporain en général, je dois bien reconnaitre que j'ai particulièrement aimé cette exposition aussi originale que réussie dans un lieu toujours aussi hype et trendy, à l'image de sa boutique devant laquelle je reste pensif à chaque fois.
Dans le même style, j'étais quelques heures auparavant au Petit Palais pour l'exposition Intrusions qui expose pour la première fois les oeuvres acquises par le FMAC, le Fond Municipal d'Art Contemporain. Et je me félicite que ce genre d'expositions gratuites voit le jour dans les musées municipaux. C'est ce que je rêve de faire depuis fort longtemps : réussir à mélanger la création contemporaine avec la collection permanente d'oeuvres de tous les âges ! Surpris par le nombre de croûtes dans le musée mais s'il recèle quand même de quelques petits trésors de peintres célèbres ! Au niveau des oeuvres contemporaines, pas vraiment de coups de coeur... Un peu déçu par l'importance du support photo... J'ai quand même été emballé par les travaux de Shelagh Keeley, Samuel Rousseau, Gille Balmet, Laurent Grasso, Fabienne Audéoud et John Russell, Douglas Gordon et surtout Max Neumann et Philippe Favier.
Et au niveau de la scénographie c'est parfait ! Pas mal d'explications, une brochure super bien foutue, des oeuvres bien intégrées, la possibilité de télécharger des podcasts gratuitement sur le site de la mairie de paris, la visite interactive faite par des étudiants en art comme j'avais eu à Pinault à Lille le week-end... Et pour moi, l'occasion de remettre les pieds dans ce musée après près de 10 ans d'absence... Et c'est vraiment un lieu magnifique... Auquel il faudrait néanmoins donné un petit coup de jeune pour le rendre plus accessible !A noter quand même que j'ai vu 3 fois la Tour Eiffel s'illuminer aujourd'hui ce qui me rend fébrile et heureux !
Et, entre deux ou trois essais devant lesquels je suis resté complètement hermétique, il y a également pas mal de travaux devant lesquels j'étais dans un état quasi-transcendental ! Dès les premières secondes, j'ai été aspiré par le travail de Burroughs et Gysin qui donne son nom à l'exposition ! Un projet intelligent et faramineux censé réconcilier l'art graphique et l'écriture ! Et on ne peut que regretter que le projet fut avorté dans sa forme originelle.
Intrigué, je le fus aussi en découvrant le travail de Joe Brainard, assez connoté gay, sans tomber dans le trash ou le kitsch. Mais mon véritable coup de coeur de l'exposition viendra dans la salle suivante avec la découvert des travaux de Hugo Markl ! C'est génial ! Des collages qui donnent des êtres fragmentés, le tout avec une bonne dose de trash, de sexe et de politique ! De l'art contemporain comme je l'aime ! Dans cette même salle, j'ai aussi été assez intéressé par les énormes sculptures en laiton de Hans Josephson. Dans la salle suivante, j'ai du mal à comprendre l'intérêt des croix de mais j'ai bien aimé les peintures de Jay Defeo.
Le coup de coeur suivant sera déclenché par les panneaux en aluminium de Cady Noland ! Puis plus rien ne me passionnera, sauf peut-être les petites toiles de Sue Williams ainsi que le travail super glauque et ragoutant Paul Thek avec ses tubes fluo dans lesquels sont exposés des morceaux de viande et autres matières organiques !
Même si je reste assez sceptique par rapport à l'art contemporain en général, je dois bien reconnaitre que j'ai particulièrement aimé cette exposition aussi originale que réussie dans un lieu toujours aussi hype et trendy, à l'image de sa boutique devant laquelle je reste pensif à chaque fois.
Dans le même style, j'étais quelques heures auparavant au Petit Palais pour l'exposition Intrusions qui expose pour la première fois les oeuvres acquises par le FMAC, le Fond Municipal d'Art Contemporain. Et je me félicite que ce genre d'expositions gratuites voit le jour dans les musées municipaux. C'est ce que je rêve de faire depuis fort longtemps : réussir à mélanger la création contemporaine avec la collection permanente d'oeuvres de tous les âges ! Surpris par le nombre de croûtes dans le musée mais s'il recèle quand même de quelques petits trésors de peintres célèbres ! Au niveau des oeuvres contemporaines, pas vraiment de coups de coeur... Un peu déçu par l'importance du support photo... J'ai quand même été emballé par les travaux de Shelagh Keeley, Samuel Rousseau, Gille Balmet, Laurent Grasso, Fabienne Audéoud et John Russell, Douglas Gordon et surtout Max Neumann et Philippe Favier.
Et au niveau de la scénographie c'est parfait ! Pas mal d'explications, une brochure super bien foutue, des oeuvres bien intégrées, la possibilité de télécharger des podcasts gratuitement sur le site de la mairie de paris, la visite interactive faite par des étudiants en art comme j'avais eu à Pinault à Lille le week-end... Et pour moi, l'occasion de remettre les pieds dans ce musée après près de 10 ans d'absence... Et c'est vraiment un lieu magnifique... Auquel il faudrait néanmoins donné un petit coup de jeune pour le rendre plus accessible !A noter quand même que j'ai vu 3 fois la Tour Eiffel s'illuminer aujourd'hui ce qui me rend fébrile et heureux !