Deuxième pièce avec 3T dans Télérama en 3 jours ! Effectivement, je viens de voir Questo Buio Feroce (Cette obscurité féroce) de Pippo Delbono au Théâtre du Rond-Point ! Et finalement, je ne sais pas trop quoi en penser... Je n'ai pas aimé ! Mais je n'ai pas trouvé ça mauvais ! Il y a une épatante recherche esthétique et un certain lyrisme qui se dégage de la pièce qui n'est pas négligeable, un effet encore accentué par une magnifique musique - notamment celle reprise de la BO de 2046 !
Pourtant, j'ai eu un peu de mal à me laisser entrainer dans les délires du metteur en scène... Par exemple, je n'ai guère été emballé par la reprise de My Way pourtant encensée par la critique... Finalement, la pièce n'est qu'une succession de séquences, de scènettes sans aucun rapport entre elles et dont le rapport au SIDA, le thème central de la pièce, n'est pas toujours évident. Par ailleurs, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les "freaks" et, ce soir, cela s'est à nouveau confirmé avec le malaise ressenti face à la présence d'un anorexique, de nains, de corps difformes et d'une femme sans jambes... Seules deux scènes m'ont particulièrement plu, la parodie de Cendrillon ainsi que l'arrivée de la Mort sur scène, incarnée par une douzaine de comédiens habillés en noir et maquillés en blanc... La première est aussi drôle que la seconde est poignante !
Pourtant, j'ai eu un peu de mal à me laisser entrainer dans les délires du metteur en scène... Par exemple, je n'ai guère été emballé par la reprise de My Way pourtant encensée par la critique... Finalement, la pièce n'est qu'une succession de séquences, de scènettes sans aucun rapport entre elles et dont le rapport au SIDA, le thème central de la pièce, n'est pas toujours évident. Par ailleurs, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les "freaks" et, ce soir, cela s'est à nouveau confirmé avec le malaise ressenti face à la présence d'un anorexique, de nains, de corps difformes et d'une femme sans jambes... Seules deux scènes m'ont particulièrement plu, la parodie de Cendrillon ainsi que l'arrivée de la Mort sur scène, incarnée par une douzaine de comédiens habillés en noir et maquillés en blanc... La première est aussi drôle que la seconde est poignante !
Une pièce qui, même si elle ne manque pas de passion, ni même d'idées intéressantes, manque cruellement de fond alors qu'elle est censée traiter un sujet grave... Mais, sûrement ne suis-je pas assez sensible vu que la salle s'est quand même offert une standing ovation qui m'a laissé de marbre ?
A noter quand même qu'il y avait Lionel Jospin et sa femme juste devant nous... Impressionnant non ?