Enfant, je venais très régulièrement à Strasbourg avec mes grands-parents pour chercher le sapin de Noël, un immense Nordmann de 3 mètres de haut. Puis en 3e, alors que j'étais en classe européenne, je suis venu avec le collège visiter le Parlement Européen. Mais, de ces précédentes venues, je ne gardais aucun souvenir. Parfois, j'ai l'impression que mon cerveau a complètement effacé tout ce que j'ai fait avant mes 18 ans, tout ce que j'ai fait avant de partir à Paris. Mais cela présente quand même quelques avantages, ne serait-ce que celui de pouvoir voir mes yeux qui brillaient d'émerveillement en arpentant les rues de la ville. J'adore les maisons à colombages, aux poutres tordues, aux fenêtres artisanales, aux toits pentus percés de dizaines de petites lucarnes... Déambuler dans la Petite France est un véritable ravissement. Et ça tombe bien car Clément – qui lui aussi n'a finalement pas été m'accueillir à la gare !^^ - habite dans la vieille ville, pas très loin de l'étrange Cathédrale.Malgré le mauvais temps des premiers jours, je me suis néanmoins empressé de grimper les 500 marches qui permettent d'accéder à la magnifique terrasse panoramique de la Cathédrale. Les Vosges, la Forêt Noire et Strasbourg dans son intégralité se dévoilaient sous mes pieds. Malheureusement, on est mardi et la plupart des musées sont fermés. Et le Musée de l'Oeuvre Notre-Dame, habituellement ouvert, n'accueille pas les visiteurs pour cause d'installation d'une exposition temporaire. Deux mois de fermeture pour une exposition de six mois à peine. Pas très doué le conservateur. C'est aussi ce premier jour que je me suis intéressé aux noms des rues, des noms courts mais parfois très drôles : rue des pucelles, rue du faisan, rue du savon, rue du saumon, rue des veaux, rue du poumon, rue du miroir, rue des couples...Le lendemain, je me suis rattrapé haut la main, écrasant mon propre record. J'ai effectivement visité huit musées en une journée. Et le tout pour trois euros symboliques grâce au Pass 1 jour. Je reviendrais plus longuement sur ces visites sur mon blog annexe consacré aux expositions. Mais je profite de ce blog pour saluer la politique culturelle de la ville. En effet, en plus de ce pass particulièrement intéressant, il est important de préciser que les étudiants strasbourgeois ont l'accès gratuit et illimité aux musées de la ville, une initiative que je trouve assez géniale (même si à Reims, l'accès au Musée des Beaux-Arts est gratuit pour tous les étudiants... mais l'offre culturelle n'est pas la même).Ayant sûrement des penchants un peu sado-masochistes, j'ai également été accompagner Clément à un cours de Droit Social sur la Sécurité Sociale dans un amphi sur-équipé avec rétroprojecteur et écrans plasma ! Le cours était un peu soporifique mais néanmoins intéressant. Parti pour n'y rester que la première heure, je suis quand même resté écouter le deuxième tiers du cours afin de tenter de comprendre l'organisation plus que complexe de la Secu.
Le soleil était revenu et l'après-midi, nous en avons profité pour faire un tour de la ville sur l'Ill en bateau. Un peu lent, voire lancinant, le périple m'a quand même permit de vivre des moments uniques comme le passage d'une écluse et de revoir, l'espace d'un instant, le parlement européen, la cour des droits de l'homme ou le conseil de l'Europe...Quelques jours fort agréables dans l'Est de la France dont malheureusement le retour à Paris a un arrière-goût de fin des vacances !
Le soleil était revenu et l'après-midi, nous en avons profité pour faire un tour de la ville sur l'Ill en bateau. Un peu lent, voire lancinant, le périple m'a quand même permit de vivre des moments uniques comme le passage d'une écluse et de revoir, l'espace d'un instant, le parlement européen, la cour des droits de l'homme ou le conseil de l'Europe...Quelques jours fort agréables dans l'Est de la France dont malheureusement le retour à Paris a un arrière-goût de fin des vacances !
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