Pour inaugurer la gratuité partielle des musées en direction des jeunes de 18 à 25 ans, mes grands-parents m'ont invité à manger au Restaurant du Musée d'Orsay. N'ayant pour une fois pas été invité au vernissage de l'exposition, je me suis rendu – en guise de promenade digestive – à l'exposition Oublier Rodin en sortant de table. Malheureusement, jamais l'exposition n'aurait dû s'appeler Oublier Rodin mais bel et bien Découvrir Lehmbruck dans cet artiste allemand est omniprésent tout au long du parcours de l'exposition. Peu enclin à apprécier la sculpture de cette époque, je reconnais que je ne suis pas forcément le bon public de ce genre d'expositions (comme pour l'exposition Masques assez minable organisée précédemment dans cet espace du Musée d'Orsay et que je n'ai jamais commentée) et ce n'est donc pas une surprise si j'affirme avoir été terriblement déçu par cette exposition.
Un parcours chaotique duquel Rodin est quasiment absent, réduit au simple rôle de faire-valoir marketing pour vendre l'exposition aux étrangers de passage à Paris. Même si quelques sculptures de Brancusi, Zadkine, Archipenko ou même Lehmbruck que j'évoquais au début de cet article valent le détour, l'exposition manque d'ambition et manque de cohérence tant on a l'impression que les commissaires ont rassemblé tout et n'importe quoi autour de thèmes un peu bateau.
Vivement l'ouverture de l'exposition Voir l'Italie et Mourir qui lavera - je l'espère – mon cerveau des traces de cette exposition assez lamentable.
Vivement l'ouverture de l'exposition Voir l'Italie et Mourir qui lavera - je l'espère – mon cerveau des traces de cette exposition assez lamentable.
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