12 août 2009

(Ad)Vienne que pourra

Vienne et Bratislava sont les deux capitales les plus proches du monde. A peine quarante kilomètres les séparent, soit une heure de train. Ayant réservé une auberge près de la gare, je m'attends à pouvoir déposer nos bagages à peine descendu du train. Malheureusement il y a plusieurs gares à Vienne et les trains de Bratislava n'arrivent pas à WestBahnhof. En fin de matinée, nous sommes enfin sur le pied de guerre. Au programme, la visite du château des Habsbourg (de l'impératrice Sissi notamment). Sur le plan, il suffit de remonter la Mariahilfer Strasse. Jamais je n'aurais imaginé que cette rue puisse être aussi longue. Presque une heure de marche pour rejoindre le château, un château qui est tout bonnement immense, sans parler du parc (Schlosspark schönbrunn) que nous avons arpenté en long, en large et en travers. Nous y passerons toute l'après-midi, au prix d'une visite audioguidée hors de prix. Nous rejoignons ensuite le centre-ville (en métro). Après avoir siroté un cocktail dans un bar branché de la capitale, nous nous mettons en quête des constructions d'Hundertwasser, un architecte et artiste que j'apprécie particulièrement. Et il faut bien reconnaître que les appartements que constituent la Hundertwasserhaus ont vraiment de la gueule, sans oublier les toilettes de l'art moderne dans le plus pur style d'Hundertwasser. Le soir, je m'enfile quelques bières (des Gosser et même une Shlossgold, une bière sans alcool achetée par erreur !^^) et une bonne grosse saucisse autrichienne (tandis que François jeûne, pas vraiment séduit par la gastronomie végétarienne viennoise) avant de rejoindre l'auberge.
Le lendemain, à l'aurore, nous nous attaquons au Kunsthistoriches Museum, un des plus beaux musées du monde. Autant dire que, comme JM quelques semaines avant moi, je marche sur les pas de Thomas Bernhard. Surtout qu'en sortant du musée, nous nous retrouvons devant le Rathaus puis le Burgtheater, ce dernier ayant été longuement vilipendé dans l'œuvre de cet auteur autrichien que j'adore. Après ce petit passage dans l'univers bernhardien, nous découvrons les coulisses du Parlement autrichien (où la guide s'offre un parallèle assez intriguant entre le royaume de l'Autriche-Hongrie du début du siècle et la création européenne). Puis, nous déambulons dans les rues du centre-ville (assez charmant) où nous pouvons admirer la cathédrale. Malheureusement (d'autant plus que je regrette infiniment de ne pas avoir pu aller au Belvedere), il est déjà l'heure de rejoindre notre prochaine destination : Budapest. Et c'est là que nous rencontrons une terrible déconvenue. Il faut savoir qu'un aller-retour en train entre Vienne et Budapest coûte 70 euros. Autant dire que cela représente une coquette somme pour deux jeunes étudiants comme nous. Nous avions donc projeté de faire le trajet en bus, bien moins onéreux. Pourtant, quand nous arrivons à la gare routière, nous apprenons que celle-ci est en rénovation et personne n'est capable de nous informer sur le nouveau lieu de départ. La rage au ventre, nous retournons à notre point de départ, la Westbahnhof où nous prenons le train hors de prix pour Budapest. Trois heures plus tard, nous foulons le sol hongrois.

2 commentaires:

Amandine a dit…

Mais tu fumes vraiment ou bien ?...

Cécile Qd9 a dit…

je n'ai pas aimé Vienne (et encore moins les zotrichiens)