Jeudi
Le départ fut douloureux. Ayant volontairement repoussé l’heure de mon départ, j’ai connu les 20 minutes les plus longues de ma vie pour aller d’Etienne Marcel à Porte Maillot. Je suis finalement arrivé quelques secondes à peine avant le départ de la navette pour l’Aéroport de Beauvais. Il aurait suffit d’une correspondance manquée pour rater le car et par extension l’avion. Je me décomposais au fur et à mesure que les embouteillages augmentaient pour sortir de Paris. Une fois sur l’autoroute, mon cœur cessait de battre la chamade malgré un ralentissement lié à des travaux peu avant Beauvais. Arrivé sur place en temps et en heure, je me suis empressé de me rendre aux portes d’embarquement, mon avion partant dans la demi-heure.
C’est alors que commence un véritable parcours du combattant, semé d’embûches et de rencontres étranges. Un premier homme contrôle la conformité des bagages à main, contrôle de la taille d’une part, mais également du poids, l’homme soupesant chaque valise avant d’annoncer « moins de dix kilos » ou « plus de dix kilos », la deuxième assertion conduisant le passager directement à la case départ : le desk d’enregistrement des bagages. Un second homme est chargé de vérifier les passeports. Il est fier de pouvoir dire bonjour dans toutes les langues mais peine visiblement à poursuivre la conversation, même en français. Un troisième homme surveille les portiques. Il retire ardemment ma ceinture, se moque de mon fromage qui pue, me raconte sa vie et m’invite à l’attendre à 23h heure à laquelle il termine. Je me demande combien de personne ont annulé leur voyage pour attendre un vigile de l’aéroport de Beauvais. Comme je bippe en passant sous le portique, un quatrième larron me fait la fouille au corps la plus vertigineuse de ma vie avant de me faire une analyse critique comparée entre Tron et Tron Legacy, le bougre ayant récupéré un vieux ticket de l’UGC des Halles dans la poche de mon jean. Enfin, la cinquième étape de ce fastidieux mais néanmoins réjouissant parcours fut une femme, elle s’empara de mon petit fromage de chèvre, le jeta à la poubelle avant de me consoler en me disant qu’il n’était pas perdu pour tout le monde et qu’elle irait le rechercher à la fin de la journée. Je décolle quelques minutes après, à peine remis de toutes ces émotions.
C’est alors que commence un véritable parcours du combattant, semé d’embûches et de rencontres étranges. Un premier homme contrôle la conformité des bagages à main, contrôle de la taille d’une part, mais également du poids, l’homme soupesant chaque valise avant d’annoncer « moins de dix kilos » ou « plus de dix kilos », la deuxième assertion conduisant le passager directement à la case départ : le desk d’enregistrement des bagages. Un second homme est chargé de vérifier les passeports. Il est fier de pouvoir dire bonjour dans toutes les langues mais peine visiblement à poursuivre la conversation, même en français. Un troisième homme surveille les portiques. Il retire ardemment ma ceinture, se moque de mon fromage qui pue, me raconte sa vie et m’invite à l’attendre à 23h heure à laquelle il termine. Je me demande combien de personne ont annulé leur voyage pour attendre un vigile de l’aéroport de Beauvais. Comme je bippe en passant sous le portique, un quatrième larron me fait la fouille au corps la plus vertigineuse de ma vie avant de me faire une analyse critique comparée entre Tron et Tron Legacy, le bougre ayant récupéré un vieux ticket de l’UGC des Halles dans la poche de mon jean. Enfin, la cinquième étape de ce fastidieux mais néanmoins réjouissant parcours fut une femme, elle s’empara de mon petit fromage de chèvre, le jeta à la poubelle avant de me consoler en me disant qu’il n’était pas perdu pour tout le monde et qu’elle irait le rechercher à la fin de la journée. Je décolle quelques minutes après, à peine remis de toutes ces émotions.
Arrivé à Verona avec presque 30 minutes d’avance, je me précipite vers la navette qui me conduit à la gare. Une fois mon billet pour Trento dans la poche, j’ai même le temps d’aller me sustenter avant le départ du train. Je me retrouve dans un McDonald’s qui fait également pizzeria et bar. J’y mange les plus infectes pizzas d’Italie entouré de clochards imbibés avant de rejoindre il binario 3. A l’arrivée, Joséphine m’attend à la gare.
Vendredi
Lorsque je me réveille le lendemain matin, le soleil est déjà haut dans le ciel. De ma fenêtre, j’admire les premières hauteurs des Dolomites qui m’entourent. C’est magnifique ! TRENTO est une petite ville anémiée par la fin de l’hiver dont le centre ville est merveilleux. Il suffit de s’asseoir à la terrasse d’un café sur la Piazza Duomo pour ressentir un plaisir inouï : le soleil chauffe ma peau, les dernières neiges au sommet des montagnes m’éblouissent, le café coûte un euro. Sur les principales rues qui s’échappent de la Piazza Duomo, les façades des palais sont entièrement recouvertes de fresques datant de la moitié du XVIème siècle, lorsque le prince-évêque Bernardo Clès demanda à la noblesse de réaliser des travaux pour que le Concile de Trente se tienne dans la ville. Après une première exploration pédestre de la ville, nous pénétrons dans le Castello del Buonconsiglio. Prestigieuse résidence des princes-évêques de Trento, le bâtiment est parfaitement conservé et possède notamment de remarquables plafonds peints, tous plus originaux les uns que les autres.
L’après-midi, je me rends seul à VERONA. Je déjeune face aux arènes, chez Brek, sorte de Flunch nord-italien qui offre un repas copieux pour un moindre prix. Commence alors une exploration de la ville au pas de course. Mon programme est chargé et j’ai bien l’intention de le tenir. Dans le train, entre Trento et Verona, j’ai réfléchi au meilleur trajet à adopter pour satisfaire tous mes désirs. Je commence donc par les arènes, la troisième plus grande d’Italie. Le lieu est désert et ne présente finalement que peu d’intérêt. Quelques photos plus tard, je continue mon parcours en direction de la Chiesa San Fermo. Certainement pas la plus belle église de Verona mais elle présente la particularité d’offrir une église inférieure romane et une église supérieure gothique.
Je me dirige ensuite vers la Piazza delle Erbe, la place la plus belle de Verona. Effrayé par le nombre de touristes s’agglutinant devant la Casa di Giulieta, je m’enfuis vers la Torre dei Lamberti avec la certitude de m’offrir un beau panorama sur les toits de la cité. Prendre l’ascenceur est un luxe coutant un euro pour les possesseurs de la Verona Card comme moi, je décide de m’en passer et entame la montée des 368 marches me séparant du sommet de la tour. L’ascension est pénible et semble interminable mais la vue sur la ville et ses alentours méritait ces efforts presque surhumains. Après avoir soufflé quelques instants, c’est avec hâte que je décide de reprendre mon circuit à travers les petites ruelles pavés de Verona. Je passe par la très belle Piazza dei Signori avant de m’introduire dans la Chiesa Sant’Anastasia, vaste église gothique aux apparats et aux volumes impressionnants.
Je me dirige vers le Duomo en longeant l’Adige, le fleuve qui coupe Verona en deux. Sur l’autre rive, j’aperçois le Teatro Romano, je m’engouffre sur le Ponte Pietra, pont d’origine romaine, dynamité par les allemands en 1945 avant d’être reconstruit en 1959 avec ses matériaux d’origine. Mais je ne traverse pas entièrement et rebrousse chemin en direction du Duomo à la façade prestigieuse. Je fais ensuite le choix d’aller voir la Chiesa San Zeno Maggiore dont le Routard me vante les vertus. Légèrement excentrée, elle m’oblige à marcher au pas de course pendant plus d’une demi-heure. Lorsque j’arrive à la porte, le gardien vient juste de tourner la clé scellant la fin des visites hebdomadaires. C’est meurtri, la rage au ventre, maudissant mon guide (ou plus exactement le guide de GF) aux informations erronées, que je me dirige vers le Castel Vecchio. Ma colère est de courte durée. Le château est impressionnant et renferme en son sein une belle collection de peintures italiennes dont la scénographie laisse songeur. Chevalets, murs de pierre, jeux de lumière, chaque œuvre est parfaitement mise en valeur. Coup de cœur pour La Crucifixion de Jacopo Bellini mais aussi pour les tableaux de Mantegna, Bellini (Giovanni, le fils), Carpaccio, Tintoretto…
Je me dirige ensuite vers la Piazza delle Erbe, la place la plus belle de Verona. Effrayé par le nombre de touristes s’agglutinant devant la Casa di Giulieta, je m’enfuis vers la Torre dei Lamberti avec la certitude de m’offrir un beau panorama sur les toits de la cité. Prendre l’ascenceur est un luxe coutant un euro pour les possesseurs de la Verona Card comme moi, je décide de m’en passer et entame la montée des 368 marches me séparant du sommet de la tour. L’ascension est pénible et semble interminable mais la vue sur la ville et ses alentours méritait ces efforts presque surhumains. Après avoir soufflé quelques instants, c’est avec hâte que je décide de reprendre mon circuit à travers les petites ruelles pavés de Verona. Je passe par la très belle Piazza dei Signori avant de m’introduire dans la Chiesa Sant’Anastasia, vaste église gothique aux apparats et aux volumes impressionnants.
Je me dirige vers le Duomo en longeant l’Adige, le fleuve qui coupe Verona en deux. Sur l’autre rive, j’aperçois le Teatro Romano, je m’engouffre sur le Ponte Pietra, pont d’origine romaine, dynamité par les allemands en 1945 avant d’être reconstruit en 1959 avec ses matériaux d’origine. Mais je ne traverse pas entièrement et rebrousse chemin en direction du Duomo à la façade prestigieuse. Je fais ensuite le choix d’aller voir la Chiesa San Zeno Maggiore dont le Routard me vante les vertus. Légèrement excentrée, elle m’oblige à marcher au pas de course pendant plus d’une demi-heure. Lorsque j’arrive à la porte, le gardien vient juste de tourner la clé scellant la fin des visites hebdomadaires. C’est meurtri, la rage au ventre, maudissant mon guide (ou plus exactement le guide de GF) aux informations erronées, que je me dirige vers le Castel Vecchio. Ma colère est de courte durée. Le château est impressionnant et renferme en son sein une belle collection de peintures italiennes dont la scénographie laisse songeur. Chevalets, murs de pierre, jeux de lumière, chaque œuvre est parfaitement mise en valeur. Coup de cœur pour La Crucifixion de Jacopo Bellini mais aussi pour les tableaux de Mantegna, Bellini (Giovanni, le fils), Carpaccio, Tintoretto…
Lorsque je sors du château, après avoir fait un tour sur les remparts médiévaux, la nuit est déjà tombée. Avant de rejoindre la gare pour reprendre le train vers Trento, je retourne à la Casa di Giulieta. La cour s’est vidée et je décide de pénétrer dans la fameuse maison où aurait vécu Juliette et où Roméo serait venu lui conter fleurette. La visite est sans intérêt et je prends donc le morose chemin de la gare, non sans avoir dégusté une glace à la Gelateria Savoia.
Le soir, je passe la soirée au Centro Sociale Bruno de Trento où est diffusé Le Départ de Jerzy Skolimowski, film belge en français sous-titré en italien. C’est donc confortablement installé dans un moelleux canapé en cuir que je découvre ce chef d’œuvre de la Nouvelle Vague avant d’effectuer une promenade nocturne sur les hauteurs de Trento. Les pavés trentiniens achèveront le travail commencé par les pavés véronais en martyrisant mes pieds. Je ne le sais pas encore mais je vais désormais boiter pendant une grosse semaine...
Samedi
Le lendemain, nous partons de bon matin pour PESCHIERA DEL GARDA, charmante petite bourgade au sud du Lac de Garde. Il fait un temps sublime. Lorsque nous arrivons, la ville est déserte. Après quelques photos au bord du lac, nous allons déjeuner dans un restaurant touristique. Le plaisir de manger en terrasse en admirant le Lac de Garde un 19 février est inversement proportionnel à la qualité de la pizza qui m’a été servie.
Après manger, nous nous éloignons des rives du lac pour nous enfoncer dans la ville. Toutes les boutiques de luxe sont fermées, comme lorsque j’avais été à Capri, mais derrière ces petites ruelles calmes, on devine l’agitation qui doit y régner les mois d’été. Après cette petite promenade, nous retournons sur les quais, désormais noirs de monde. Peschiera del Garda semble être le point de rencontre de tous les motards du nord de l’Italie. Nous nous prélassons au bord de l’eau limpide, profitant de chaque rayon du soleil, admirant les montagnes enneigées à l’horizon. Le calme est apaisant et nous repoussons notre départ pour Brescia dont nous n’avons eu que des échos négatifs de-ci, de-là.
Après manger, nous nous éloignons des rives du lac pour nous enfoncer dans la ville. Toutes les boutiques de luxe sont fermées, comme lorsque j’avais été à Capri, mais derrière ces petites ruelles calmes, on devine l’agitation qui doit y régner les mois d’été. Après cette petite promenade, nous retournons sur les quais, désormais noirs de monde. Peschiera del Garda semble être le point de rencontre de tous les motards du nord de l’Italie. Nous nous prélassons au bord de l’eau limpide, profitant de chaque rayon du soleil, admirant les montagnes enneigées à l’horizon. Le calme est apaisant et nous repoussons notre départ pour Brescia dont nous n’avons eu que des échos négatifs de-ci, de-là.
Finalement, en fin d’après-midi, alors que le soleil commence à se cacher, nous partons pour BRESCIA, ville industrielle peu réputée pour sa beauté. Pourtant, le centre historique ne manque pas de charme. De grandes artères commerçantes, des galeries voutées, des places impressionnantes comme la Piazza Paolo VI ou la Piazza della Loggia, c’est avec surprise et satisfaction que nous déambulons dans le cœur de la deuxième plus grande ville de Lombardie. Lorsque l’on s’assoit en terrasse pour boire un Spritz (cocktail typique du Nord de l’Iltalie), celui-ci nous est servi avec quantité de chips, de cacahuètes et même de la pizza. Nous hésitons à nous servir avant de faire honneur à cet antipasti.
Après cette petite pause reconstituante, nous continuons de déambuler à l’aveuglette dans les rues de la vieille ville quand nous sommes happés par la bourgeoisie bresciane entassée dans le Spazio Contemporeano, galerie d’art dont le vernissage offre des œuvres d’artistes majeurs de la scène internationale. Après ce moment insolite, la faim commence à se faire sentir et l’on se rend compte avec stupeur que nous n’avions vu aucun restaurant jusqu’à présent. Heureusement, alors que nous continuons de nous aventurer toujours plus loin dans la vieille ville, nous finissons par tomber sur des petites ruelles offrant de bonnes tables de droite et de gauche. Je suis fort tenté par le menu degustazione de Sapori e Sapore mais je propose que nous allions jusqu’au Castel Mella pour nous mettre en appétit. Nous voilà partis pour une ascension romanesque, escortés par un chat roux pas très farouche. Nous croisons même un chinois qui court dans la nuit juste avant de pénétrer dans le château. Ce dernier est entièrement ouvert. Il est possible de s’y promener de nuit en toute liberté, dans une obscurité presque effrayante.
Après avoir erré pendant presque une heure entre les remparts, nous décidons de retourner au fameux restaurant. Malheureusement, nous sommes éconduits faute de réservation. C’est donc avec tristesse que nous échouons dans un autre restaurant où nous nous retrouvons dans une cave, au milieu de la réserve de vin. Le cadre ne manque pas de charme, les serveurs sont sympathiques mais les portions sont restreintes. Après ce diner frugal bien arrosé, nous cherchons un bar pour boire un dernier verre. Faute de trouver le quartier animé de la ville, nous échouons au Fufibar, bar PMU-Lounge aux habitués très particuliers. Nous ne tardons pas à faire la connaissance de Fulvio, le tavernier qui règne en maitre sur les lieux, personnage haut en couleur qui nous raconte sa vie mouvementée (et dont nous avons depuis reçu une version pdf du premier tome de ses mémoires) en nous laissant comparer le Spritz de Brescia au Spritz de Venezia.
Après cette petite pause reconstituante, nous continuons de déambuler à l’aveuglette dans les rues de la vieille ville quand nous sommes happés par la bourgeoisie bresciane entassée dans le Spazio Contemporeano, galerie d’art dont le vernissage offre des œuvres d’artistes majeurs de la scène internationale. Après ce moment insolite, la faim commence à se faire sentir et l’on se rend compte avec stupeur que nous n’avions vu aucun restaurant jusqu’à présent. Heureusement, alors que nous continuons de nous aventurer toujours plus loin dans la vieille ville, nous finissons par tomber sur des petites ruelles offrant de bonnes tables de droite et de gauche. Je suis fort tenté par le menu degustazione de Sapori e Sapore mais je propose que nous allions jusqu’au Castel Mella pour nous mettre en appétit. Nous voilà partis pour une ascension romanesque, escortés par un chat roux pas très farouche. Nous croisons même un chinois qui court dans la nuit juste avant de pénétrer dans le château. Ce dernier est entièrement ouvert. Il est possible de s’y promener de nuit en toute liberté, dans une obscurité presque effrayante.
Après avoir erré pendant presque une heure entre les remparts, nous décidons de retourner au fameux restaurant. Malheureusement, nous sommes éconduits faute de réservation. C’est donc avec tristesse que nous échouons dans un autre restaurant où nous nous retrouvons dans une cave, au milieu de la réserve de vin. Le cadre ne manque pas de charme, les serveurs sont sympathiques mais les portions sont restreintes. Après ce diner frugal bien arrosé, nous cherchons un bar pour boire un dernier verre. Faute de trouver le quartier animé de la ville, nous échouons au Fufibar, bar PMU-Lounge aux habitués très particuliers. Nous ne tardons pas à faire la connaissance de Fulvio, le tavernier qui règne en maitre sur les lieux, personnage haut en couleur qui nous raconte sa vie mouvementée (et dont nous avons depuis reçu une version pdf du premier tome de ses mémoires) en nous laissant comparer le Spritz de Brescia au Spritz de Venezia.
Dimanche
Après une nuit trop courte dans un hôtel trop bruyant, mes pieds doivent à nouveau battre le pavé italien. Malheureusement, le ciel bleu et le soleil radieux ont laissé leur place à d’immondes nuages et à une petite bruine désagréable. La journée commence avec la visite du Duomo Vecchio (ou Rotonde), ayant été terriblement frustré de n'avoir pu y rentrer la veille ; le lieu est insolite, presque unique dans le paysage religieux italien avec son architecture circulaire. Après s’être fait jeter de nombreuses églises (notamment le Duomo Nuovo et la Chiesa San Cristo) pour cause de liturgie et être passé devant les ruines d’un Teatro Romano assez pathétique, nous grimpons en direction du château pour en admirer de jour la superbe restauration. Notre chemin du retour nous emmène vers les quartiers populaires (pas vraiment "italiens" comme dirait notre ami Fulvio du Fufibar) et, après une petite halte à l'hôtel pour récupérer ma valise, nous nous rendons à la gare.
Nous prenons le train en début d’après-midi pour BERGAMO, petite ville fortifiée faisant face aux premières hauteurs des Alpes. Je connais déjà les lieux et c’est donc en connaisseur que je nous guide à travers les ruelles de la città alta. Après nous être alimentés dans le seul établissement de la ville respectant la bière, nous nous sommes rendus sur la Piazza Vecchia avant de pénétrer dans la Cappella Colleoni et la basilique Santa Maria Maggiore en espérant pouvoir nous y réchauffer un peu. Malgré la beauté des lieux, le froid y règne en maitre et l'examen des fresques, bas-reliefs et autres tapisseries tourne court, n'ayant en plus aucun guide pour étayer la visite de détails croustillants.
Nous nous rendons ensuite dans une aile de la mairie mise à disposition de l'Accademia Carrara. Le fameux musée étant actuellement en travaux, certaines œuvres y sont exposées. Malheureusement, hormis la célèbre Vierge à l'enfant de Giovanni Bellini, le reste des collections présentées ne présentent que peu d'intérêt. Après ce petit intermède chauffé, nous nous aventurons dans de petites ruelles, loin de l'agitation de la rue principale, visiblement très prisée par les touristes en ce dimanche après-midi. Même si le temps pourri et le froid ne motivent pas à arpenter la ville, je retrouve le chemin de la Rocca, forteresse offrant une belle vue sur les toits de la ville et un panorama brumeux sur la campagne alentours.
Nous nous rendons ensuite dans une aile de la mairie mise à disposition de l'Accademia Carrara. Le fameux musée étant actuellement en travaux, certaines œuvres y sont exposées. Malheureusement, hormis la célèbre Vierge à l'enfant de Giovanni Bellini, le reste des collections présentées ne présentent que peu d'intérêt. Après ce petit intermède chauffé, nous nous aventurons dans de petites ruelles, loin de l'agitation de la rue principale, visiblement très prisée par les touristes en ce dimanche après-midi. Même si le temps pourri et le froid ne motivent pas à arpenter la ville, je retrouve le chemin de la Rocca, forteresse offrant une belle vue sur les toits de la ville et un panorama brumeux sur la campagne alentours.
A 19h, après avoir avalé une polenta e osei (spécialité pâtissière roborative de Bergame) et acheté un beau morceau d'Aurricchio Piccante, il est déjà temps de repartir. Anecdote à peine croyable, je suis arrivé chez moi à Neuilly avant Joséphine à Trento.
4 commentaires:
Je suis heureuse de lire le récit de notre voyage deux semaines après! ça me replonge dans ces ambiances ... comment dire, surprenantes...
J'ai beaucoup ri en repensant aux motards de peschiera et ta description du fufibar est géniale. Heureusement que tu as mis un lien pour que tout le monde puisse y aller lors d'un séjour à Brescia, ville délicieuse ;-)
J'ai surtout mis le lien pour la magnifique photo de ce cher Fulvio sur la page d'accueil ! ;)
Et effectivement, à Peschiera del Garda, la promenade au bord du lac n'était pas noire de monde mais orange fluo et vert fluo, couleurs emblématiques du motard italien en combinaison intégrale !^^
Quand tu veux pour retourner faire un petit coucou au Fufibar et approfondir notre visite de Brescia ! ;)
Hé bé, quel voyage!
Tu peux me dire pourquoi tu voyages avec un fromage qui pue???
Ah! le bon café à 1 euro! tout le charme de l'Italie est là! Tu le prends comment d'ailleurs ton café? Expresso, lungo ou americano?
Tu trouves vraiment que c'est la plus belle place de Vérone?
Puisqu'on a grimpé avec toi les 388 marches, on aurait bien aimé nous aussi profiter de la vue de cette magnifique cité! Tu es impayablement pervers en nous en en privant.
Tu as visiblement purgé ta peine avec les infâmes pizzas que tu as eu le courage d'avaler et avec les pavés qui ont martyrisé tes pieds. Je cherche un saint subi le même supplice... je ne trouve pas!
Supplice aussi que ce PMU-lounge que tu évoques. Je te préviens, en avril prochain à Bologne, pas question de tomber dans pareils plans foireux. On ne mangera que des choses crânes! Dommage sinon pour Bergame, je ne connais pas la ville, j'en ai du moins une connaissance livresque qui m'aurait permis de te signaler les quelques Lorenzo Lotto qui émaillent la basilique Santa Maria Maggiore et que j'espère ton oeil aguerri a pu voir...
On attend avec impatience la suite du voyage italien!!!
Je voyage avec un fromage qui pue parce qu'il arrive, très cher, que les vrais français exilés de l'autre côté des Alpes ressentent une profonde lassitude vis-à-vis des fromages italiens et désirent ardemment retrouver le plaisir Ô combien compréhensible de déguster un vrai fromage français ! ;)
Le café lungo ou americano (ce qui est plus ou moins la même chose) est une véritable hérésie pour l'amoureux du café ! Je suis donc particulièrement enclin à me laisser tenter par un cappuccino ! ;)
Les photos prises en haut de la Torre dei Lamberti ne sont pas sur ce blog mais tu peux les retrouver sur Facebook ! Je m'étonne que tu ne t'en souviennes pas...
J'avais effectivement oublié la présence des Lotto dans la basilique Santa Maria Maggiore, je me souviens de ceux visibles dans les églises de la ville basse, en l'occurrence Santo Spirito et San Bartolomeo ! ;)
Et je ne te permets pas de critiquer le Fufibar ! :)
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