
Il faut bien reconnaitre qu'une fois de plus, j'ai été bluffé par ses compressions. Au centre du sous-sol, un alignement de carcasses compressées aux couleurs de l'arc en ciel fait vraiment beaucoup d'effet. Dans l'ensemble, il émane un sentiment de morbidité de ces compressions, un peu comme si nous assistions aux restes du tournage de Crash de Cronenberg, le film le plus éprouvant qu'il m'ait été donné de voir. C'est de l'imagination de chacun qu'émane l'émotion que l'on est susceptible de ressentir devant ces morceaux de féraille curieusement disposés. En revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec les pouces phalliques et autres déversements de merde laqués. C'est tout un pan de l'oeuvre de César que je ne soupçonnais pas. Et tout cela m'a un peu laissé pantois. En plus, au-delà de l'échec esthétique de ses créations, je doute quelque peu de leur sens métaphorique.
Finalement, l'oeuvre la plus exemplaire que l'on peut voir à la Fondation Cartier est la compression de journaux et autres prospectus "à la manière de" réalisée par Jean Nouvel et exposée dans le jardin. Mis à part cette création originale, je ne peux pas décemment conseiller cette exposition comme une priorité de la rentrée...

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire