08 novembre 2006

Blanc

Nouvelle incartade au théâtre, au Théâtre de la Madeleine cette fois, de votre Antoine préféré !

En effet, j'ai vu Blanc avec Isabelle Carré et Léa Drucker, Zabou Breitman à la mise en scène ! La classe ! Je suis vraiment enchanté d'avoir vu cette pièce pour différentes raisons !
Premièrement, c'est évidemment c'est deux actrices formidables ! J'ai vraiment été impressionné par Lea Drucker (et par Isabelle Carré aussi évidemment mais je savais que c'était une grande actrice...) et par la complicité qui existe entre les deux femmes ! Elles sont complètement différentes mais finalement très proches l'une de l'autre car réunies pour la même chose : la mort de leur mère !
Ce qui m'amène au deuxième point fort de la pièce ! En effet, même si le schéma de la pièce est un peu classique, il y a quelques scènes qui valent le coup d'oeil car elles semblent tellement sincères, tellement vraies que j'en ai été tout retourné ! En plus, Lea Drucker réussit à insuffler beaucoup de comique dans son personnage ce qui fait que le temps passe à toute vitesse (et que je ne me suis même pas endormi alors que je m'étais levé à 5H15 du matin pour dire en revoir à Thomas, parti pour Londres !).
Enfin, la mise en scène est pleine de "trouvailles" que j'ai beaucoup aimé : mélange de vidéos, de sons, de lumières et de théâtre, présence d'une vraie musicienne (bien mignonne d'ailleurs !) sur scène, un décor grandiose et encore plein d'autres petits détails qui foisonnent pendant 1h30 ! Zabou Breitman m'a nettement plus impressionné avec cette pièce qu'avec L'homme de sa vie sorti il y a peu au cinéma !

En plus, j'étais extremement bien placé (l'avantage d'aller seul au theatre : on bouche les trous !), au 3ème rang et j'ai vraiment jubilé de savoir que j'avais payé 5 fois moins que tous les gros cons, les gros bourges qui m'entouraient !

Impossible de ne pas évoquer le monologue d'Isabelle Carré ! On ne peut qu'être bouleversé par celui-ci car il est particulièrement bien mis en valeur (lumière feutrée, musique géniale, mouvement du corps...) et c'est vraiment la scène marquante de la pièce !