Surprenante exposition d'Annette Messager au rez de chaussée du Centre Pompidou... Je ne m'attendais pas à voir une exposition aussi fournie et surtout aussi saisissante... C'est assez étrange, à la fois repoussant et fascinant... "Les messagers" est une exposition qui propose de revenir sur les 30 dernières années de création de l'artiste... Un énorme travail sur la matière (peluches, animaux naturalisés, tissu, laine, photographies, dessins…) et sur la mise en mouvement de la matière avec notamment les "gonflés-dégonflés", les "articulés-désarticulés" et surtout l'envoutant "casino" devant lequel je suis resté plusieurs minutes... Une mer de sang qui s'écrase sur le visiteur... Le parcours de l'exposition nous entraine dans un labyrinthe, un labyrinthe autour de l'univers de l'artiste qui m'était totalement inconnue...
Assez surpris par ses poupées estropiées, assez intrigué par ses photographies sur lesquelles elle dessine (ça donne un aspect féérique à mi-chemin entre un conte des 1001 nuits et des tatouages cabalistiques...), vraiment séduit par ses membres arrachés et mis en mouvement, vraiment emballé par les "piques" dans lesquelles on retrouve un sentiment de révolte, l'image de la révolution (culturelle ? artistique ? politique ?) et dans l'ensemble assez satisfait d'avoir découvert l'univers très particulier de cette artiste singulière... Ce n'est pas de l'art spécialement beau mais cela donne à réfléchir et surtout cela dépayse complètement... Pas forcément un coup de coeur mais c'est une exposition qui m'a quand même fasciné, qui m'a fortement touché !
En revanche, je ne peux pas en dire autant de la présentation des oeuvres de Philippe Mayaux, lauréat du Prix Marcel Duchamp 2006, dans l'espace 315. Sous le titre "A mort l'infini", il nous offre une galerie de réalisations macabres, vulgaires et dégoutantes aux couleurs criardes et aux motifs sexuels... C'est laid, c'est kitsch, c'est pas très intéressant... Pire encore, j'ai été pris de nausées devant ces horribles "plats" constitués de membres déchiquetés... Tout un programme !
Assez surpris par ses poupées estropiées, assez intrigué par ses photographies sur lesquelles elle dessine (ça donne un aspect féérique à mi-chemin entre un conte des 1001 nuits et des tatouages cabalistiques...), vraiment séduit par ses membres arrachés et mis en mouvement, vraiment emballé par les "piques" dans lesquelles on retrouve un sentiment de révolte, l'image de la révolution (culturelle ? artistique ? politique ?) et dans l'ensemble assez satisfait d'avoir découvert l'univers très particulier de cette artiste singulière... Ce n'est pas de l'art spécialement beau mais cela donne à réfléchir et surtout cela dépayse complètement... Pas forcément un coup de coeur mais c'est une exposition qui m'a quand même fasciné, qui m'a fortement touché !
En revanche, je ne peux pas en dire autant de la présentation des oeuvres de Philippe Mayaux, lauréat du Prix Marcel Duchamp 2006, dans l'espace 315. Sous le titre "A mort l'infini", il nous offre une galerie de réalisations macabres, vulgaires et dégoutantes aux couleurs criardes et aux motifs sexuels... C'est laid, c'est kitsch, c'est pas très intéressant... Pire encore, j'ai été pris de nausées devant ces horribles "plats" constitués de membres déchiquetés... Tout un programme !