Il est 23h00, j'ai faim, je suis fatigué mais je décide me rendre quand même au Palais de Tokyo où mon Laissez-Passer de Beaubourg me permet de rentrer gratuitement... De toute façon, la gratuité de l'accès est la condition sine qua none pour que je mette les pieds dans ce musée... Aujourd'hui, cette soirée "portes ouvertes" nous invite à redécouvrir l'oeuvre de Steven Parrino, une figure du pop-art américain, à travers une retrospective qui lui est consacrée... LA MARQUE NOIRE ! Les deux premières salles sont consacrées à ces oeuvres, d'immenses toiles froissées, trouées, unies, étrangement disposées qui me laissent assez perplexe... Au milieu de la pièce trône fièrement un énorme chewing-gum rose réalisé avec une bâche... Vraiment pas de quoi se relever la nuit...
La suite de l'exposition nous invitera à découvrir les sources d'inspirations artistiques de Steven Parrino (Andy Warhol, Vito Acconci, Robert Smithson ou Frank Stella...) et l'influence qu'il exerce sur la production contemporaine avec le groupe des Bastard Creature réunissant différents artistes et notamment sa collaboratrice : Jutta Koether ! Elle expose pour l'occasion une toile noire sur laquelle sont disposés différents objets... C'est un travail fascinant et vraiment marquant... Le seul réel intérêt de cette retrospective plus que conceptuelle (je ne vous parle même pas des vidéos à vous rendre épileptique un aveugle...). J'ai d'ailleurs pensé beaucoup à Damien car sont exposées dans cette "retrospective, prospective" des toiles complètement blanches... Il adoooOOOooore ça !Pour pouvoir obtenir davantage d'informations et voir des photos des oeuvres exposées, vous n'avez qu'à aller sur le site très bien foutu du Palais de Tokyo !