Voilà un magnifique musée municipal ! Aéré, lumineux, ambitieux, le musée des Beaux-Arts de Nancy est aux antipodes du minable petit musée de Reims. La visite commence par le néoclassicisme, puis le symbolisme. Pas de quoi se relever la nuit, si ce n'est deux toiles magnifiques : Une sortie devant Sébastopol de Gustave Doré et La jeune fille et la mort de Henri Levy. A Reims, nous avons des dizaines de toiles de Camille Corot qui polluent les murs du musée. Ici, ce sont les toiles d'un certain Emile Friant qui pourrissent le début de la visite. Heureusement, rapidement, on découvre l'extension moderne du musée (ornée de néons de François Morellet) avec son lot d'impressionnistes (Monet, Manet...), de cubistes (Picasso et son magnifique Homme et Femme, Zadkine, Lipchitz, Juan Gris) et quelques oeuvres de Matisse, Foujita, Grosz ou encore Man Ray qui valent le détour.
Au rang des découvertes, j'ai beaucoup aimé Le souk des tapis de Jacques Majorelle ou encore Pipe d'eau douce de Etienne Cournault, deux oeuvres marquées par le cubisme qui sont assez géniales.
Surpris de découvrir dans ce musée un petit espace consacré à l'art contemporain avec notamment une oeuvre médiocre de Tony Grand et des photographies pas forcément fameuses. Finalement, seule la Pièce avec une infinité de miroirs et de lumières sur l'eau de Kusama est digne d'intérêt.
Au sous-sol, on découvre les anciennes fortifications de la ville mais aussi une impressionnante collection de verreries Daum, évidemment empreinte d'Art Nouveau. J'ai également été bluffé par les créations modernes de l'entreprise (qui n'a plus rien de familiale depuis 1986), notamment sa collaboration avec Dali, Starck ou Garouste.A l'étage, on peut découvrir des oeuvres maniéristes, puis des grands formats issues des écoles françaises, italiennes et flamandes du XVI, XVII et XVIIIème siècle. La plupart sont d'immondes
croûtes attribuées à des artistes mineurs mais il y a quand même une toile du Perugin, deux du Tintoret et une du Caravage qui font que je vous conseille quand même de monter au premier étage du musée.
Une petite salle près de l'entrée est également consacrée à la dernière acquisition du musée, une toile de Claude Le Lorrain, accompagnée d'un impressionnant dossier particulièrement racoleur demandant aux visiteurs de participer à l'acquisition de l'oeuvre.
L'intérêt du musée réside surtout dans son audioguide gratuit particulièrement bien foutu qui permet de passer au moins deux heures passionnantes parmi le fond permanent.
Surpris de découvrir dans ce musée un petit espace consacré à l'art contemporain avec notamment une oeuvre médiocre de Tony Grand et des photographies pas forcément fameuses. Finalement, seule la Pièce avec une infinité de miroirs et de lumières sur l'eau de Kusama est digne d'intérêt.
Au sous-sol, on découvre les anciennes fortifications de la ville mais aussi une impressionnante collection de verreries Daum, évidemment empreinte d'Art Nouveau. J'ai également été bluffé par les créations modernes de l'entreprise (qui n'a plus rien de familiale depuis 1986), notamment sa collaboration avec Dali, Starck ou Garouste.A l'étage, on peut découvrir des oeuvres maniéristes, puis des grands formats issues des écoles françaises, italiennes et flamandes du XVI, XVII et XVIIIème siècle. La plupart sont d'immondes
croûtes attribuées à des artistes mineurs mais il y a quand même une toile du Perugin, deux du Tintoret et une du Caravage qui font que je vous conseille quand même de monter au premier étage du musée.
Une petite salle près de l'entrée est également consacrée à la dernière acquisition du musée, une toile de Claude Le Lorrain, accompagnée d'un impressionnant dossier particulièrement racoleur demandant aux visiteurs de participer à l'acquisition de l'oeuvre.
L'intérêt du musée réside surtout dans son audioguide gratuit particulièrement bien foutu qui permet de passer au moins deux heures passionnantes parmi le fond permanent.
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