Dans l'Empire du moindre mal, Jean-Claude Michéa dit que le libéralisme doit être compris - et se comprend lui-même - comme la politique du moindre mal. Ramené à ses principes essentiels, le libéralisme se présente donc comme le projet d'une société minimale dont le Droit définirait la forme et l'Economie le contenu. A l'origine, le libéralisme entendait être un pessimisme de l'intelligence, à la fois cynique, réaliste, sceptique, modéré et raisonnable. Jamais Adam Smith ou Les Lumières n'auraient imaginé les dérives actuelles. Or, aujourd'hui, le libéralisme est la cause de catastrophes et de régressions humaines. En jouant sur les peurs et les instincts égoïstes de l'individu, les libéraux ont gagné une première bataille et distillé leur poison idéologique dans notre vie quotidienne. Pourtant, en y réfléchissant, être libéral, c'est s'incliner devant les lois du marché, c'est s'avouer vaincu, c'est renoncer à sa condition d'homme, c'est oublier toute décence. Le libéralisme, c'est l'articulation entre un déterminisme malsain et un libre-arbitre simulé. Les libéraux se dédouanent complètement des travers de leur idéologie pernicieuse en reportant sur l'individu la vacuité de son quotidien.
Loin de tirer des conséquences des faillites de leur modèle - un modèle où les riches sont clairement de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres - les libéraux continuent de se fourvoyer en exigeant une liberté économique toujours plus large, une dérégulation des marchés toujours plus grande. Les libéraux reprochent aux anti-libéraux de céder trop facilement à la contestation, de ne pas soumettre de propositions viables, d'être des utopistes déconnectés de la réalité, de leur réalité. Pourtant, c'est la droite gouvernementale qui ne fait aucune proposition, c'est la droite gouvernementale qui s'abrite derrière la situation économique internationale pour expliquer leur absence totale de résultat, c'est la droite gouvernementale qui a abdiqué depuis longtemps à aider les plus fragiles pour, au contraire, favoriser ceux qui ont tout. Fondamentalement parlant, le discours de droite est un discours de perdant, un discours de soumis. La droite, c'est la peur. La droite, c'est le renoncement.
Or, depuis que la « gauche » est de droite, on se rend compte qu'elle aussi a capitulé, qu'elle aussi a rejoint le camp des vaincus, le camp des obséquieux qui rampent face au grand Capital, au CAC40 et au NASDAQ. La gauche doit renouer avec des propositions de justice sociale. C'est pourquoi, j'ai décidé de réagir. Chaque semaine, je ferais des propositions économiquement et socialement justes, des réalisations simples qui pourraient avoir des répercussions révolutionnaires si nos politiques avaient le courage de mes convictions. Les libéraux ont d'ores et déjà les 300 propositions de Jacques Attali, les anti-libéraux auront dans quelques semaines une vingtaine de propositions élaborées par Just4kiss. Pour cela, rien de plus simple, je vais reprendre la trame de mon programme présenté cet été et le développer de manière plus approfondie. Pour que l'empire du moindre mal laisse place au meilleur des mondes...
Loin de tirer des conséquences des faillites de leur modèle - un modèle où les riches sont clairement de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres - les libéraux continuent de se fourvoyer en exigeant une liberté économique toujours plus large, une dérégulation des marchés toujours plus grande. Les libéraux reprochent aux anti-libéraux de céder trop facilement à la contestation, de ne pas soumettre de propositions viables, d'être des utopistes déconnectés de la réalité, de leur réalité. Pourtant, c'est la droite gouvernementale qui ne fait aucune proposition, c'est la droite gouvernementale qui s'abrite derrière la situation économique internationale pour expliquer leur absence totale de résultat, c'est la droite gouvernementale qui a abdiqué depuis longtemps à aider les plus fragiles pour, au contraire, favoriser ceux qui ont tout. Fondamentalement parlant, le discours de droite est un discours de perdant, un discours de soumis. La droite, c'est la peur. La droite, c'est le renoncement.
Or, depuis que la « gauche » est de droite, on se rend compte qu'elle aussi a capitulé, qu'elle aussi a rejoint le camp des vaincus, le camp des obséquieux qui rampent face au grand Capital, au CAC40 et au NASDAQ. La gauche doit renouer avec des propositions de justice sociale. C'est pourquoi, j'ai décidé de réagir. Chaque semaine, je ferais des propositions économiquement et socialement justes, des réalisations simples qui pourraient avoir des répercussions révolutionnaires si nos politiques avaient le courage de mes convictions. Les libéraux ont d'ores et déjà les 300 propositions de Jacques Attali, les anti-libéraux auront dans quelques semaines une vingtaine de propositions élaborées par Just4kiss. Pour cela, rien de plus simple, je vais reprendre la trame de mon programme présenté cet été et le développer de manière plus approfondie. Pour que l'empire du moindre mal laisse place au meilleur des mondes...
5 commentaires:
Je vais suivre cela au plus près ;-)
c'est quoi "un pessimisme de l'intelligence" ?
le contraire d'"un optimisme de la bêtise" ?
Tocqueville, apôtre du libéralisme, a tout à fait imaginé les dérives actuelles du système. En peignant les excès d'une société libérale (De la démocratie en Amérique, 4e partie, ch.6), il ose même parler du "pire". Et bien nous y sommes.
Le pire du pire; le grand Zark peut faire mieux.(Je veux dire pire bien sûr)
Voilà,un bon article de réflexion,qui de plus est a la portée de tous!
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